Les Recollets

Publié le par Itsas Begia

Les Recollets

A l'usage, tout n'est pas parfait. Il reste quelques ajustements à faire pour que les travailleurs qui se croisent depuis juin dans le nouveau centre administratif de la pêche dans l'aile Est des Récollets, à Ciboure, bénéficient de conditions de travail optimales.

Au terme des discours de la cérémonie inaugurale des lieux, la semaine dernière, Serge Larzabal, le président du Comité interdépartemental des pêches maritimes, joue avec humour l'unique bémol de la soirée : « À l'origine, c'est un couvent, et dans un couvent, on chuchote. Mais le pêcheur, lui, quand il a des choses à dire, il parle fort, il ne chuchote pas. »

Le message est passé : un travail sur l'isolation phonique des lieux où se côtoient les bureaux de 14 organisations professionnelles de la pêche serait apprécié.

1,64 million d'euros

Mais l'essentiel est ailleurs, et il le dit aussi : « Enfin, nous sommes chez nous ! » Et ce, après plusieurs déménagements contraints depuis juillet 2007. C'était suite à l'incendie qui a ravagé leurs locaux dans la criée. « Dans l'urgence, la CCI a relogé les structures pendant deux ans dans des préfabriqués installés sur le parking du port », rappelle André Garreta, le président de la Chambre d'industrie et de commerce.

Ensuite, en mai 2009, elles se sont installées dans une partie des Récollets, propriété de la commune de Ciboure, dans l'attente de futurs locaux. Enfin en 2012, pour pouvoir les reloger de façon pérenne, la CCI a acheté 400 000 euros pour le compte du concédant - à savoir, le Conseil départemental - l'aile est du couvent du XVIIe siècle.

Après diverses études, les travaux se sont déroulés en 2014 et 2015. Un chantier complexe au vu du caractère patrimonial et historique du site à transformer en lieu de tra- vail. Au total, entre acquisition et travaux, l'opération aura coûté 1,64 million d'euros. La CCI en a porté les trois-quarts, les 25 % restants étant issus de soutiens financiers européens, départementaux, régionaux et d'État.

Tous ces partenaires étaient bien sûr présents à l'heure de couper le ruban et d'entamer la visite des 500m² d'espaces modernes, nichés dans l'écrin séculaire des vieilles pierres.

Journal Sud Ouest du 12/11.

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